En ce doux après-midi de printemps, mon Maître a l’esprit joueur, aiguisé par ses nouvelles acquisitions. Les volets se ferment et dans la semi pénombre je sais que le théâtre se dresse.
Je suis nue devant Lui.
“ Dans la salle de jeux, sur la table tu trouveras plusieurs objets,
Va et rapportes-en un de ton choix“
Je m’avance dans le couloir, mes bras repliés dans mon dos.
Dans la chambre j’observe ce qui est étalé devant mes yeux quelques instants avant de fixer mon choix sur un martinet rouge à multiples lanières tressées . Je pense que cela plaira à mon Maître.
Je me place devant lui et lui présente mon choix. Il sourit et ordonne position Wall.
Le premier impact me semble presque doux, la matière n’est pas vilaine sur ma peau, mais les nœuds qui terminent la pointe sont plus vilains. Je compte les coups. Ce n’est pas une punition, juste un plaisir pour mon Maître de se servir de Son nouvel instrument et de me voir soumise à Ses caresses de feu.
Mon épiderme commence à chauffer, mon dos, mes fesses suent légèrement.
Il s’interrompt et me demande de rapporter un nouvel objet.
Je suis devant le bureau et je n’hésite pas longtemps avant de prendre les pinces. Même si elles me font peur, je sais que cela lui plaira. Je les mets entre mes dents et m’avance vers Lui ainsi.
Il est surpris, il sait combien leur morsure est douloureuse pour moi et que ce n’est pas ce que je préfère, de loin. Mais Il semble ravi.
Il en saisit une et la pose délicatement. Les griffes se resserrent sur mon téton, je retiens mon souffle et je force mon esprit à accepter cette pénible offrande. II en reste une à poser, je n’ose bouger d’un millimètre.
Satisfait, mon Maître m’intime de me placer dos baissé vers le divan , mains sur l’accoudoir, fesses tendues vers Lui. Il reprend sa valse rouge et les bandes de cuir retombent durement sur mon bombé offert. Je reprends mon compte, on approche des 50 coups. Je me demande fugacement ce que serait une correction, si notre séance du jour n’est qu’un jeu ?
“Assez, relève toi et va me chercher autre chose.“
Tremblante, je m’éloigne et me saisit d’un fouet rouge et noir. Volontairement je choisis ce qui est le moins facile pour moi.
Je suis surprise par sa longueur lorsque je le déplie et me demande comment mon Maître va pouvoir le déployer dans son espace.
Ses yeux brillent lubriquement quand il me voit revenir.
Il m’attire vers la poutre , dispose mes bras à la verticale de mon crâne et j’entends dans mon dos qu’Il manipule les maillons métalliques pour m’attacher. Une humidité coule dans mon entrejambe, j’aime lui être exposée sans défense.
Je cambre bien mes reins pour m’offrir encore plus.
Le flagellum tournoie dans l’air et claque violemment sur ma cuisse. Mon esprit vole en éclat et j’observe fascinée la balafre noire qui est apparue immédiatement.
Celui-là va faire mal.
Ma peur coule dans mes veines et j’essaye de ne pas bouger. D’autres charges suivent et s’enchainent , mon Maître est implacable et continue son entrainement, je ne sais plus où j’ai mal tellement je crains le suivant.
Il m’a demandé de compter, je me concentre là-dessus. Ma voix commence à vaciller et je sens des larmes couler sans que je puisse les retenir. Je me tortille au bout de mes chaînes. Je suis à bout de force, mon cerveau abandonne.
Maître me détache et je m’effondre contre son épaule. Aussitôt les pinces se rappellent à moi en déchirant la peau sensible de mes seins, je couine. Je les avais presque oubliées.
Maître me prépare à ôter les dents de métal qui s’accrochent toujours impitoyablement à mes pointes. Il sait. Ses doigts sur la petite tenaille, Il décompte et ouvre le métal.
Je hurle de douleur et me contracte de tout mon corps, la violence du supplice me plonge dans une brûlure infinie. Je savais que cela allait être cruel mais ne me rappelait plus que c’était à ce point.
Il y a encore la deuxième, je ne souhaite même plus qu’Il me l’enlève tellement j’appréhende. Je suis vaincue à l’arrachement.
Maître me réconforte et me félicite .
Il me prend par la main, je le suis tandis qu’Il va prendre un dernier objet que je ne vois pas.
Je sens entrer dans mon anus une tête lisse et froide, elle se fraye doucement un passage dans mon intimité. La douleur encore présente se mêle maintenant au plaisir qui s’insinue en moi. Le vrombissement d’un ultime ustensile surgit et Maître me le place entre les mains en m’ordonnant de m’en servir pendant qu’Il me saisit par les hanches pour s’introduire en moi.
Je gémis, je suis totalement possédée et cette sensation est tellement euphorisante, je suis en sursis, le plaisir est partout en moi. Je perçois les ahanements de mon Maître dans mon dos. Je vagis, mon cri me surprend pendant qu’Il inonde mes entrailles de sa liqueur chaude.
Un maître a des droits mais je n’oublie pas mes devoirs et je dois te féliciter pour cette belle séance.
Je te remercie une première fois pour la confiance que tu m’as accordé en me laissant utiliser des fouets dont je ne maîtrise pas encore leurs impacts. Tu as été très courageuse, très endurante pour mon plaisir et je ne peux que te féliciter pour ta générosité et ta dévotion.
Tu as réussi à me surprendre en choisissant les pinces dont tu connaissais la douleur et j’ai conscience de ce que tu as enduré lorsque je les ai retirées de tes tétons déjà meurtris par la morsure.
Je te remercie une seconde fois pour ce récit bien détaillé qui vient de me faire revivre cette belle séance passionnée et passionnante.
Sallomey, je suis fier de toi et tu as su encore une fois me prouver ta dévotion et ta confiance.
Effectivement, même si les impacts ont été sévères, il ne s’agissait pas d’une punition mais bien de plaisir. Je te laisse imaginer ce que pourrait être une punition …
belle remise en perspective et pourtant de si justes encouragements !
tes beau récit et très belle progression Salomey!