Je retrouve Maitre Hypérion chez Dionysos, suis surexcitée avant d’entrer .
Je salue mes Maîtres ,je me présente en tenue très sage, chemisier blanc, une cravate d’étudiante et petite jupe noire juchée sur mes talons aiguille. Un geste d’Hypérion, j’ôte mon chemisier pour dévoiler ma tenue pas sage en dessous : harnais de cuir noir qui dévoile mes seins et mes fesses dodues.

Nous passons à table, je suis assise entre les deux Maitres. J’aime être ainsi encadrée. A peine la dernière bouchée avalée, Hypérion saisit son couteau et le fait courir le long de mon dos, frisson immédiat, la lame tourne autour de ma peau, s’ attarde sur mes tétons ,je retiens mon souffle.
Cela donne une idée à Dionysos qui revient avec un petit manche en main, je reconnais une roulette de Wartenberg, et ses pointes partent à la découverte, mordant ici et là, insistant parfois.

Sade est en mon Maître, son regard se trouble, il me veut attachée ,sur le matelas .On me dirige vers la salle de jeux et les sangles sont liées. Poignets, puis chevilles, mon corps se tend. La tête de mon Maître plonge entre mes jambes et je sens sa salive couler sur mon doux abricot. L’extase m’emporte.
J’entends une vibration et Dionysos tend l’objet à Hypérion, posé sur mon clito, le plaisir est là, tout de suite et m’envahit, délice imminent. Encore anesthésiée par ce bien être, Le martinet part à l’assaut, les multiples lanières claquent sur ma chair pendant que le vibro bloqué dans un de mes bas continue son travail, les deux sensations exquises fusionnent en moi. Mon esprit s’envole très haut. Mes seins, ma chatte, rien n’est épargné, ça chauffe, ça cuit, ça mord, ça brûle. Je sursaute quand une courroie vient crépiter sur ma tendre vulve, éclair dans ma tête, ça explose.

Changement de position, suis retournée et les deux Maîtres commencent un ballet ensemble, deux martinets viennent frapper mon cul et mon dos est lacéré, pas de répit, seuls les claquements et mes gémissements résonnent dans la pièce. Inlassablement ils fouettent mon épiderme qui rougeoie et cela à l’air de les ravir.
Stop. Le jeu se calme, mais ce n’est qu’une ruse. On me place à quatre pattes et je vois avec quelque angoisse apparaitre des pinces .J’anticipe la douleur. Je sens ma sueur perler partout. Une pince. Sur ma grande lèvre. L’épine me saisit et je halète. Deuxième pince. Moins douloureuse mais l’élancement est là tout de même. Ce n’est pas fini. Dionysos sort un petit coffret rempli de masses ovales. Hypérion accroche un premier poids. La perception est instantanée, la pince s’alourdit, et le poids étire ma lèvre accrochée. L’autre côté maintenant. Dionysos sonde mon regard ,et me tente : un poids de plus ? Non, je ne pourrais pas , je ne vais pas supporter… Et si, déjà il s’approche. La pesanteur s’affirme , la sensibilité s’allonge.

Dionysos tend une cravache et Hypérion commence à mouliner sur moi, les poids se balancent , je tente de dompter mon souffle. Toute ma surface s’embrase.
Mon pygmalion vient se placer au dessus de mon visage et sa semence coule dans ma gorge.
Dionysos plonge sa main dans ma moiteur je suis en apnée il est tout au fond de moi et je ne sais plus où je suis, je perds toute notion ,j’entre dans un autre espace temps.